jeudi 10 avril 2014

So you think you can love me and leave me to die ?

J'ai abandonné ma vie. Coup de poker désespéré, puisque j'avais la possibilité de passer d'une routine bien ancrée à une vie nouvelle et prometteuse. Alors j'ai abandonné ma vie.
J'ai joué. J'ai perdu.


Voilà maintenant trois mois et dix jours que j'ai tout perdu. Ascenseurs émotionnels à répétition, je t'aime moi non plus, espoirs, possibilités entrevues, amour naissant, moribond, voué à l'échec et tué dans l'œuf. Je voyais pourtant de si belles choses. 


Je l'ai voulu. Je l'ai eu.

Perdu.

Voilà maintenant cent jours que j'ai tout perdu, tout ce qui avait une signification pour moi, tout ce qui faisait de moi ce que je suis et ce que j'aurais pu être ; tout ce qui me permettait d'être bien. Maintenant, je ne vis plus : je survis. 

J'ai un logement. J'ai  une santé ; précaire certes, mais supportable. 
Mais ce qui comptait pour moi, je ne l'ai plus.

Chaque jour qui passe est un jour de moins, voilà mon leitmotiv chaque matin. 


Alors je me bats, je me bats contre mon coeur et ma tête, je me bats contre mes idées noires, mes pensées sombres, mes pulsions destructrices, auto-destructrices. Lutte de longue haleine, je me bats contre moi, pour prouver que je ne suis pas ce qu'ils croient, que je ne suis pas celle que je crois... Et pour qu'il ne se sente pas coupable. Je lui souris, je ris avec lui, comme si rien ne s'était produit, comme si nous n'avions jamais ressenti tout cela, comme si ces derniers mois n'avaient jamais existé... Comme si.


Je fais comme si. Je suis épuisée.

jeudi 24 janvier 2013

Galgos

Bonjour tout le monde.

Aujourd'hui, je viens vous parler d'un sujet qui me tient énormément à cœur.

En effet, depuis maintenant plus d'un an, je visite régulièrement le site Actu-Animaux , qui permet d'aider chaque jour, gratuitement et en quelques clics, plusieurs animaux dans le besoin. Et quelque chose saute aux yeux, là-bas. Quoi ?, me direz-vous.

Eh bien voilà : on ne peut s'empêcher de remarquer que régulièrement, c'est le même type d'animal qui revient sur ce site : des chiens. Mais pas n'importe lesquels, non : des lévriers espagnols, les galgos.






Esthétiquement parlant, je n'apprécie pas les lévriers et je sais que ces a priori sont assez courants. S'il s'avère que vous les partagez, je vous demanderais - si vous le voulez bien - de bien vouloir continuer tout de même votre lecture.


Un peu d'histoire...

Le galgo est un lévrier très ancien qui tire son nom du celte "canis gallicus", nom qu'utilisaient les romains pour désigner les vertragi, lévriers désormais disparus utilisés pour la chasse en Europe il y a plus de deux-mille ans déjà.
D'origine espagnole, le galgo était déjà très répandu dans la péninsule Ibérique au Moyen-Âge, à la fois comme compagnon de paysan et comme chien de chasse chez les nobles.

Pour ce qui est de son apparence, le galgo est un grand chien : de 60 à 70cm au garrot, pour un poids allant de vingt à trente kilos. Toutes les robes sont acceptées, mais les plus appréciées restent le bringé, le fauve et le noir.
Le galgo est un chien très affectueux, calme et réservé.


Un chien de chasse, mais pas comme les autres.

Le galgo est considéré comme un excellent chien de chasse et est donc très souvent utilisé comme tel, notamment en Espagne. Ainsi, chaque année, pour prouver la valeur de ces chiens, une multitude de concours de chasse au lièvre est organisée, particulièrement dans la région de Séville.
Lors de ces concours, les vainqueurs sont fêtés, célébrés, photographiés, adulés. Les perdants sont éliminés, abattus, torturés, vendus comme appâts, brûlés à l'acide, pendus, affamés... La sanction est proportionnelle au résultat du vaincu.



Un petit galgo en bien bon état, par rapport à d'autres...



Une tradition sanglante.

Pour certains espagnols, ces concours sont profondément ancrés dans leur culture : un peu comme la corrida. Mais la chasse n'est pas le seul fléau des galgos. Les combats de chiens clandestins, forts présents dans certaines régions du pays, font ravage chez les lévriers.

Etonnant, pour des chiens aussi peu agressifs ?
Non.
Parce que les galgos ne combattent pas. Les galgos servent de proies  pour exciter les combattants, et peu importe leur sort.


Cruauté et torture.

Les galgueros, chasseurs propriétaires des galgos, rivalisent d'imagination pour inventer des sévices chaque fois plus terribles. L'une des plus répandues ? La technique dite du pianiste : réservée aux chiens ayant eu de très mauvais résultats en concours, cette sanction consiste en une pendaison partielle du chien : ses postérieurs effleurent le sol, ce qui permet une agonie extrêmement longue et douloureuse. Le galgo peut mettre parfois plusieurs jours avant de s'éteindre. Quelques fois, à force de lutter, le chien parvient à se libérer, et erre alors des semaines durant dans la campagne espagnole, blessé, affamé, agonisant lentement.






La législation ? Que dalle.

On pourrait se demander, "mais que fait le gouvernement ?"

Eh bien, c'est simple.
Rien.

L'Espagne n’a ni signé ni ratifié la Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie de 1987, et ne bénéficie pas de législation claire quant à la maltraitance animale. En outre, les galgos sont considérés comme des outils de chasse plus que comme des chiens, ce qui laisse le champ libre aux galgueros pour inventer chaque jour des tortures plus cruelles que la veille. De plus en plus de citoyens espagnols comme européens s'insurgent contre ces pratiques, et la Guardia Civil prend de plus en plus parti pour les associations de protection des galgos, en participant à la capture de chiens errants par exemple, mais cela s'arrête là. Plus haut, rien n'est fait. Il suffit pour s'en rendre compte de lire l'histoire d'une jeune galga qui, perdue dans le métro de Madrid, a fini écrasée par une rame de métro, les autorités ayant refusé de stopper quelques minutes le trafic afin de permettre aux diverses associations s'étant déplacées d'attraper la bête contrairement à ce que prévoyait la règlementation en vigueur : il est en effet stipulé dans le règlement intérieur du métro espagnol que sitôt qu’un animal est vu sur les voies, la circulation doit être interrompue et tout doit être mis en place pour l’évacuer.

Mais voilà. Ce n'était qu'un galgo de plus à ajouter à la longue liste des 50.000 tués chaque année en Espagne. Pas de quoi s'affoler.


On peut aider.

Plusieurs associations espagnoles, françaises, suisses ou belges luttent contre ce phénomène. Ne pouvant toutes les citer, je vous parlerai d'une des plus importantes : Lévriers Sans Frontières.
LSF possède un refuge en France et collabore avec le plus grand refuge espagnol, Scooby Medina, où sont recueillis chaque année des centaines de galgos dans des états déplorables, tout simplement effrayants. Une fois aptes au transport, plusieurs galgos sont pris en charge par LSF et rapatriés en France où, après parfois des mois de soins complémentaires, ils sont proposés à l'adoption.

Vous pouvez aider Lévriers Sans Frontières en faisant des dons, mais aussi en parrainant un chien (dons pour ses soins, suivi du chien, droit de visite...), en adoptant, ou encore, en ce moment, en offrant des croquettes en ligne et à prix réduit via ce lien :
http://www.animo-shop.com/operation-lsf-1-454.r.fr.htm


Alors voilà, si vous aussi ça vous répugne, si vous aussi, ça vous soulève le coeur de penser à ces pauvres chiens, n'hésitez pas à aider, au moins en faisant parler de ces martyrs espagnols qui, malgré toutes ces tortures, reviennent régulièrement vers leurs galgueros après avoir été maltraités, mutilés, dans leur recherche désespérée d'affection.



Corcha, encore un chiot. Brûlée à l'acide, elle revient de loin.


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Pour aller plus loin :
http://www.levriers-sans-frontieres.com/
http://actuanimaux.com/

Sources :
http://www.levriers-sans-frontieres.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9vrier_Galgo




J.K

mercredi 23 janvier 2013

Et voilà.

Bientôt... Un an a passé. Depuis mon dernier message.

Moi qui m'étais promis de redonner un semblant d'activité à ce blog, c'est raté. Un objectif de plus non-atteint. Mais pour combien de souhaits exaucés ?

Beaucoup de choses ont changé. Pas mon laptop au clavier déconnant. Mais... J'ai un nouveau canapé. Une nouvelle couleur de cheveux. Une nouvelle orchidée. Une nouvelle voiture (dans une quinzaine de jours !). Un nouveau métier.

Un nouveau métier.
Surtout.

Voilà, j'ai réalisé mon rêve, je suis maître-de-chien de détection des armes et explosifs. J'ai donc un nouveau métier, une nouvelle utilité, un nouveau chien.

Un nouveau chien.
Surtout.

Ca n'est qu'un chien, me direz-vous. Mais je vous répondrais que non : c'est mon chien. Il est beau. Il est intelligent. Il est là.

Il est là.

Ce regard fixé sur moi, tout le temps, cette présence constante, cette confiance que nous devons avoir l'un envers l'autre pour travailler, toujours, changent la donne.

Sur tout.

Ce petit être a changé ma vie. Je vous le présente, il s'appelle Hari.


mercredi 4 avril 2012

Samedi dernier, à l'occasion de la venue à Paris d'une amie belge, j'ai pu faire un tour à la Bibliothèque Nationale de France, site de Richelieu, pour admirer une exposition de l’œuvre de Joël-Peter Witkin.



Witkin est un photographe américain de renom dans la profession mais qui, comme beaucoup, reste plutôt méconnu du grand public. Il faut dire que son travail, très décalé, n'est pas du goût de tous.

Joël-Peter Witkin est né le 13 Septembre 1939. Dès son adolescence, il photographie des monstres, ces bêtes que l'on trouvait exposées dans les foires de passage en ville. On retrouve cette passion pour l'étrange dans la plupart de ses clichés, clichés qui gênent, qui donnent à réfléchir, clichés qui montrent moult détails, tant qu'il est impossible de tous les noter à moins de passer des heures à les rechercher.



Maître de l'ironie imagée, Witkin arrive de par son travail à créer un sentiment de mal-être mêlé d'une envie irrésistible d'aller plus loin, il dénonce (selon moi) la nature humaine, qui cache son envie de bizarre et son intérêt pour la Mort en éveillant des sentiments inconscients en celui qui regarde son œuvre.


(A gauche, Apollon et Daphné de Bernin, à droite, Daphne and Apollo de Witkin. Rappelons qu'Apollon est le Dieu des Arts, réputé pour sa grande beauté, et Daphné est une nymphe.)


En effet, Witkin est l'un des rares photographes à collaborer régulièrement avec des morgues d'un peu partout, qui lui fournissent des modèles pour son art.
Autant vous dire qu'ayant appris ceci un peu avant la fin de l'exposition, j'ai vu tout son travail... Autrement.



Witkin est fasciné par la différence, par les tabous de la société : il aime représenter les "déviances sexuelles" comme le fétichisme ou le sado-masochisme, les étrangetés du corps (modèles hermaphrodites, femmes à barbe, corsets, déformations...) ou les personnes tout simplement *différentes* comme les nains ou les géants.



Son travail peut-être qualifié de dégueulasse, d'insultant ou que sais-je : mais je crois qu'il faut le percevoir à un autre niveau ; son œuvre provoque un sentiment de catharsis profond, nous sommes pris d'un intérêt pour l'image que les normes éthiques nous défendraient.

Nous prenons plaisir à contempler les images les plus exactes de choses dont la vue nous est pénible dans la réalité, comme les formes d'animaux les plus méprisés et des cadavres (Aristote)

Witkin soulage et ouvre l'esprit. C'est un artiste sinon à aimer, au moins à connaître.


L'exposition Hell or Heaven est disponible jusqu'au 1er Juillet 2012 au site de Richelieu-BNF.

samedi 17 mars 2012

Stepback

21h37. Le train 30601 s'arrêta enfin, un léger couinement s'égarant dans la nuit. Elle se souviendrait toujours de cette soirée. Pourquoi était-elle allée la voir ? Jamais.. jamais elle n'aurait dû. Ses épaules nues étaient couvertes d'un simple blouson en cuir, ouvert ; de la buée s'échappait de sa bouche entrouverte ; soirée d'anniversaire. Froide. Brûlante. Tuante. Ce 20 décembre n'avait pas été comme les autres, ça, non. Elle aurait dû.. mourir avant ; quelque chose n'allait pas, elle le savait.
Ses lèvres étaient teintées de bleu, et son visage, pâle, un peu plus que d'ordinaire. Elle sentait le vent fouetter ses épaules, le froid s'incruster dans la moindre parcelle de son être. Pourtant, la jeune fille, non, la jeune femme maintenant, n'avait plus froid. A vrai dire, peu lui importait maintenant, elle avait tout perdu, rien ne retenait son esprit ; il vagabondait, sautant de souvenir en souvenir, à chaque fois un peu plus près du jour où elle avait été cassée. A l'angle de la place Broglie et de la rue de la Mésange, elle fut surprise par l'énorme bruit d'un tram freinant, crissement horrible du métal contre le métal, qui la ramena immédiatement à elle. Où aller, maintenant ? Elle avait machinalement pris le chemin de son école, alors autant continuer jusqu'au café. Puis les larmes commencèrent à brouiller sa vue, alors elle regarda le ciel, comme à la recherche d'un quelconque réconfort.
Une étoile tomba du ciel. Puis une autre, et encore une. Des flocons ? Jamais il n'avait neigé le jour de son anniversaire. Etait-ce un signe, celui envoyé par un imbécile d'omnipotent pour lui dire que tout était fini, la boucle, bouclée, qu'elle pouvait s'en aller sans craindre pour eux ? Elle poussa la porte du petit pub de quartier ; deux personnes étaient assises là : une au comptoir, une autre au fond de la salle. Deux ivrognes transis de froid, des sans-abris sans doutes, venus dépenser le maigre fruit de leur quête du jour.

"Comme d'habitude s'il te plaît, Lili"

La phrase était prononcée d'un ton neutre, presque joyeux, contrastant étrangement avec le regard de la jeune fille, perdu au loin, comme attiré par une flamme invisible. La serveuse revint bientôt avec cette liqueur couleur eau, si appréciée depuis des mois. Son attitude laissait présager un début de conversation ; conversation que l'habituée du bar ne voulait pas avoir : d'un geste, elle le signifia à la barmaid.
Au premier verre, la pâle jeune fille du coin de la salle pensait encore à elle, celle qui l'avait aidée puis brisée. Douces pensées ; elles ne lui faisaient pas si mal que ça, après tout, il y avait bien pire..
Au second verre, elle songea à lui. Lui qui avait su la détruire si lentement, avec tant d'amour. Elle avait mal. Il ne fallait pas se leurrer, elle était morte, plus rien ne la relèverait jamais. Un sourire par ci, un sourire par là, un éclat de rire feint, même cela ne suffisait plus à cacher la situation aux autres, ceux qu'elle aimait tant. Faire semblant ne lui avait pas réussi, deux années avaient suffi à l'achever, elle, déjà si faible, mais pourtant si forte. L'alcool lui brûlait la gorge, insufflait une chaleur écrasante dans son corps, elle la sentait descendre le long de ses jambes, envahir ses doigts. Mais cette fois, ses pensées restaient les mêmes ; pas de vague de bonheur, pas de rire inexpliqué, pas de sourire béat. Juste elle et lui. Elle ne pouvait plus imaginer la vie sans lui, mais elle ne pouvait plus supporter sa compagnie. Avec ou sans, elle s'enfonçait désespérément, vers les tréfonds d'un futur aussi obscur que la nuit qui s'était abattue sur elle il y a quelques heures.
Joyeux anniversaire.
Allez, un dernier verre. Peut-être qu'elle tomberait alors pour ne plus jamais se relever. Mais non, elle marchait encore aussi droit qu'à son arrivée, les larmes coulaient désormais le long de ses joues, se frayant un mince chemin jusqu'au creux de sa poitrine. Voyant que rien ne l'aiderait ce soir, elle sorti une cigarette et se dirigea vers le comptoir ; elle y laissa un billet de cinquante euros, elle n'en aurait plus besoin, désormais. Lili la regarda s'en aller, avec dans le regard comme une expression d'adieu, comme un sentiment d'incompréhension ; la jeune fille était déjà dehors.
Décidément, ce soir n'était pas le sien ; sa cigarette refusait absolument de s'allumer ; dans un geste empli de colère, elle la jeta contre la mince couche de neige, puis se mit à marcher, vers l'ouest, vers elle. Elle serra contre son coeur le petit pendentif qui avait tant représenté pour elle ; lorsqu'elle arriva au niveau de l'Isle, elle se pencha par-dessus la rambarde d'un grand pont, puis laissa tomber le collier. Alors, elle reprit sa route, sans but précis, juste une direction en tête, celle du passé. Et ses fantômes l'enchaînaient à un présent sans avenir, promesses d'un acte lourd de conséquences, loin, si loin d'eux.

mercredi 26 octobre 2011

Think of how a castrated horse feels.

Think of how a castrated horse feels.

N'est-ce pas une phrase des plus philosophiques ? Bien plus que "pierre qui roule n'amasse pas mousse" ou ces phrases bateau telles que "Je pense, donc je suis", surexploitées par des milliers, des millions de jeunes adolescent(e)s en détresse, noyé(e)s dans leurs larmes de joie à l'idée de rencontrer un jour Robert Pattinson ou Selena Gomez.
Cogito Ergo Sum... Non mais franchement : c'est dépassé, tout ça. Alors, je vous le demande, ne trouvez-vous pas un étrange intérêt à penser à ce que ressent un cheval castré ?
Sans parler, bien évidemment, de l'étrangeté même de cette pensée : il est vrai qu'il n'est pas commun de tourner ses pensées vers les peut-être regrettées bourses d'un ancien étalon.

Toutefois, il reste indéniable que cette suggestion, "Think of how a castrated horse feels", est une de ces phrases qui laisse pensif. Car, comment se sent un cheval castré ?
Peut-être se trouve-t'il mieux ainsi, peut-être qu'il préférait sentir ce poids entre ses jambes, peut-être se sent-il diminué ou au contraire grandi par ce pas vers la différence.
Peut-être ne pense-t'il pas, par ailleurs.

En tous les cas, il semblerait que cette question soit aussi incontournable que le fait que l'existence d'une pensée prouve l'existence d'un être : quel philosophe saurait affirmer avec certitude (oui, chez moi, on peut affirmer avec certitude) la pensée d'un cheval castré ?

Pour conclure, nous pouvons établir une chose : pour Cobain, les chevaux pensent, donc les chevaux sont.
Petit cachotier, il nous avait caché aimer les poneys.


(Célébrons d'allieurs en ce mois le vingtième anniversaire du début de sa relation avec celle qui fut sa fin - sans lancer, ou relancer, quelque débat que ce soit, évidemment)

samedi 17 septembre 2011

Murphiest day of the year.

La Loi de Murphy.

La loi de Murphy est une manifestation réelle et prouvée de ce que le commun des mortels appelle la poisse. Selon cette règle incontournable, poisse appelle poisse et une matinée mal entamée ne peut pas bien se terminer.

Une tartine beurrée tombera, et tombera toujours sur le mauvais côté.

Une journée de merde ne s'achèvera jamais sur une rencontre avec Vincent Cassel.
Enfin..
Sauf aujourd'hui !


vendredi 16 septembre 2011

Freedom

C'est l'histoire d'une belle jeune femme qui, frappée du mauvais sort lancé par un sorcier, se retrouve emprisonnée dans le corps d'un cygne blanc. Elle doit trouver l'amour pour se libérer ; ainsi, elle hante, accompagnée de sa suite, les ombres d'un grand lac et finit par tomber amoureuse d'un homme qui passait là. L'homme l'aime également, mais le sorcier, mécontent, trouble l'homme avec le double maléfique de la Reine des Cygnes, qui le séduit.

Le cygne blanc, symbole de pureté et d'innocence, fou de tristesse, se noie dans les profondeurs abyssales du lac qui fut sa demeure.

Sa quête de l'amour s'achève ainsi.

C'est dans la mort qu'Odette a trouvé la liberté ; mais cette musique, simplement, ne peut-elle être considérée comme une magnifique poésie, une ode, oui, une ode à la liberté ?







Maquillage inspiré du film de Darren Aronofsky, Black Swan.

lundi 12 septembre 2011

Arrêt sur Image.

Je n'ai pas de lecteur assidu.

Ce n'est pas un manque.

Je n'ai peut-être même pas de lecteur occasionnel, tant pis.

J'aime l'idée de laisser une trace de mon passage, si mince, si inintéressante soit-elle, peu importe.

Ecrire m'a fait énormément de bien. Voir les réactions de certains également.
Ces textes, et leurs rares commentaires, positifs ou non, m'ont permis de me mettre en phase avec moi-même. Je n'ai qu'un conseil pour la personne qui m'aura lue jusqu'ici.

N'abandonne pas tes rêves et tes espoirs. Chacun d'entre eux (enfin, presque) finira par se réaliser, tu trouveras ce qu'il te manque.
Mais en attendant, n'oublie pas de ne chercher qu'à moitié. Il faut commencer à oublier, pour espérer trouver.

Ecris. Peu importe que tu ne saches pas écrire, que tu fasses des fautes, que d'autres ne t'apprécient pas, écris. Même pour dire que tu love Twilight <33. Do not care about us, just care about you. Nos avis n'importent pas.

Pense à toi.

Les écrits font mal, soulageItaliquent, parfois font pleurer et d'autres, rire.
Tu ne peux pas vouloir que chacun ait la même réaction devant toi. Ton texte est ce que tu es. Et il évolue avec toi.

Je ne vois plus mes écrits de la même façon. Je les lis avec recul. Ils ont existé et existeront toujours, ils ont juste changé à mes yeux, un peu, comme moi.



J'aimerais relancer un peu ce blog. Retrouver mon envie de taper sur un clavier pour autre chose que jour à des MMORPG ou rédiger des procédures contentieuses. En retrouver le temps, également, ce qui n'est pas une mince affaire.

J'aimerais beaucoup retrouver ces passions que j'avais autrefois, et que j'ai lâchement abandonnées. L'écriture, le dessin, la musique, l'équitation...

La seule qui persiste encore, c'est écouter. Farewell.






Ecoute, toi aussi.





[Farewell - Apocalyptica]






Merci de m'avoir contactée. Cela ne me manquait pas, j'étais bien sans ça. Mais je me sens encore mieux maintenant que j'ai pu régler ce conflit, avec toi comme avec moi, merci.

samedi 10 septembre 2011

Aujourd'hui, je suis bien.
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[Ruska - Apocalyptica]