Un voyage vers la Belgique, chez une blonde. Eh oui, j'ai du courage, me dira-t-on. Mais je vais vous confier un secret. Quand bien même F. serait difficile à supporter, je reviendrai de ces très (trop) courtes vacances aussi requinquée qu'un kikoulol après un Jungle Speed endiablé.
Enfin. Je suis dans le train. Thalys. Hystérique. Si, c'est le mot, car encore une fois, ou plutôt, à nouveau, je passe d'un visage à faire pâlir les morts à un sourire qu'envirait la femme la plus bottoxée de la planète. Je suis dans le Thalys, pour une fois je ne pleure pas, même si jai eu du mal. Il est vrai que tes bras ne font pas vraiment la même taille, F., mais tout de même, la dernière personne à m'avoir serrée comme ça, ça me fait mal d'y repenser. Après une semaine, une heure et trente-huit (ouit) minutes avec toi, il est vrai que je ne pensais pas avoir droit à un câlin. Erreur.
J'ai honte. Savez-vous pourquoi ? Car une amie m'a hébergée sept jours, m'a fait en partie oublier es maux, et moi, moi, tout ce que je trouve à penser, c'est.. pas ça. Enfin, si, durant mes phases joie prolongée, c'est vers Ans que se tournent mes pensées. Mais lorsque les larmes montent à mes yeux et menacent de franchir la ligne de mes paupières, ce n'est plus dans la même direction que je regarde.
Je sais qu'il n'est pas agréable d'entendre parler sans cesse de souvenirs inintéressants, surtout lorsqu'ils sont répétés à l'infini. Mais tout cela est vrai. La dernière fois que.. Je ne peux m'empêcher d'y penser. Je sais, c'est mal, vous ne faites que me le répéter. Je le sais, je le sais, je le sais. Et alors ?
Exquise semaine passée avec F. Et maintenant, nous sommes soeurs de bracelets ! Souvenirs qui se bousculent, je ne sais pas lesquels m'appliquer à coucher sur le papier en premier, de peur de les oublier. D'ailleurs, je regrette de ne pas avoir fait cela il y a un mois. C'est une peur qui me taraude, elle me suit, me poursuit sans me laisser aucun répit. Oublier. Je l'ai confié, j'ai quelques problèmes de mémoire. Pourquoi ? Parce que je me souviens trop, et que je suis perdue. Je confonds, je me perds, je me perds, je me perds. J'avais peur d'oublier ces quelques jours. Alors je m'impose chaque soir quelques minutes, quelques heures pour me remémorer les visages, les odeurs, les gestes. Pas oublier, surtout pas oublier.
Jeudi. Vague.
A travers la large fenêtre du long train rouge sang, je t'ai vue. Tu attendais, et moi je mourrais d'envie de t'envoyer un message. 'JE TE VOIIIIIIIIS'. Ah oui, vieille habitude. Là aussi, la dernière fois.. Descendue.
Bise.
Bise.
Tu t'es donc adaptée à la France pour moi ? Vraiment gentil, car moi, avec ma tête de linotte et mon égoïsme typique, j'avais déjà oublié : chez les nordistes, c'est une bise. Et non pas deux, ou trois, ou quatre. Etrange...
Le bus. Eh bien, la dernière fois.. C'est fou le nombre de choses tout à fait ordinaires pour lesquelles je peux penser cela. Maison. Présentations, petit Twiggy, le vengeur masqué, et son accolyte Sherlock. Jeune Charlotte. Incroyables bestioles, il faut vraiment s'y habituer. J'ai été étonnée de voir à quel point ils peuvent se comporter comme des.. enfants. Je m'y suis beaucoup attachée, je l'avoue. Et puis vous savez-quoi ? La dernière fois..
Et puis nous sommes sorties, à nouveau. Soleil de plomb. Et la dernière fois. Et puis j'ai enfin racheté un élargisseur (ENFIN, OUI.), alors je suis contente. Et puis j'ai rencontré Chris, LE Chris. Et l'on est allé manger une glace. Grand Marnier, s'il vous plaît. Et puis un blue lagoon. Très bon, en plus de sa couleur superbe. Maison.
Je suis un aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiigle!
Dodo.
Je t'aime fort ? Non.
1 commentaire:
Je t'aime tout couuuuuuurt, fuck les conventions, qu'elle dit.
A toi comme à lui.
Elle sera patiente et elle t'aidera autant que possible.
A bientôt. <3
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