Troublant doublon et faisons semblant. D'aimer ou de haïr, de mieux aller pour mieux cacher.
Troublant doublon, étrange impression. Tu comprends ma douleur et mon cœur ressens la tienne ; parallélisme invraisemblable et touchantes révélations, je m'ouvre et tu me montres le chemin, par ta force et ta droiture. Toujours, debout, même mal, tu le tais, et tu vas.
Où ? Je ne sais pas. Mais toi au moins, tu y vas, n'est-ce pas ?
Grande force extérieure, ruines fantomatiques à l'intérieur, esprit détruit, comme une ville laissée à l'abandon, aux murs effondrés et aux routes délaissées. Que quelques courageuses âmes viendraient lentement reconstruire. Patience est mère de sagesse, petit scarabée.
Comme une grande sœur, pour moi. Un modèle. Je te voyais de loin, souriants pixels veillant au bonheur de tout un chacun. Puis personne altruiste. Patron. Epaule d'un soir, sur laquelle pleurer pour oublier un départ regretté. Pote. Amie. Amie. Amie. Oui, je te voyais comme quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plus que d'autres. Quelqu'un de plus fort, plus intelligent, plus généreux, aussi. Je te voyais un peu comme une sur-femme, tu vois ? J'aurais tant donné pour n'avoir ne serait-ce qu'une once de ta verve ou ton courage. Petite furie endiablée, en réalité, tu n'es rien de tout cela. Ta vie n'est pas parfaite, je m'en rends désormais compte. Tu n'es pas un cœur sur pattes protégé par une couche de béton armé. Tu es toi et c'est formidable.
Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais malgré tes peurs, tes souffrances et tes refus, refus d'admettre, de parler, tu ne fais qu'avancer, toujours. Je ne t'ai vue que rarement t'arrêter pour regarder vers le passé. Qualité incroyable. Concentré de volonté.
Toujours admirée, c'est vrai. Et, maintenant que nous partageons la même peine, et que je vois la façon dont toi tu la gères, en portant une partie de la mienne lorsque je viens me confier, oui, je t'admire plus encore.
2 commentaires:
Merci... Je t'aime ma belle, vivement fin du mois. (l)
Oui, Oui, OUI, OWIIIIIIIE. '_'
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