Malade. Ne le sommes-nous tous pas, un peu, quelque part?
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Tes mains se baladent, sur mon corps, caresses esquissées, paresse du toucher. Tes mots se promènent, sur mon âme, laissent leur trace, doux baisers. Manque intenable, doute des sens, doute de tout, je
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Meurs
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Seule, ici. Elle crève, malade de mots, malade de phrases, elle crève. Ici. Seule.
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Une insulte offerte pour une critique achetée, oyez, oyez, profitez.
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La pluie ruisselle le long de mon cou, suit le dessin de tes mains. Dehors. Aller, dehors. Partir ; loin.
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Rejoindre.
[A Steph]
2 commentaires:
Je me souviens de tes mains délicates, des mains de pédés, des mains de putes qui savaient si bien y faire.
Du goût sucré de ta langue dans ma bouche, caressant mes dents avec curiosité.
De cette pluie, différente, qui martelait la vitre au rythme de nos hanches emmêlées.
Qui s’épuisent en quelques sursauts. Involontaires, incontrôlables.
De l'odeur de ta peau contre la mienne, animale et désirable.
Des morsures de l'âme, des blessures, des larmes.
Je me souviens.
Des morbides pensées enfiévrées, valsant avec l’espoir.
De ton viol avec effraction, putréfiant ma confiance.
De nos masque aux multiples fissures, une prison solide dans laquelle chacun HURLE, sans entendre l'autre.
Des silences et de leurs sillages nauséabonds.
T'avoir tué, de tes propres mains, de ta cruauté enfantée dans mes entrailles.
Ne reste que l'inconscience bafouée et Einstein, qui se retourne dans sa tombe, dans un savant geste flou.
Et son crayon frôle le papier.
Et ses doigts frôlent le clavier.
Et elle nous montre ses maux, ses pensées
Ses douleurs
Sa noirceur
Son... Bonheur.
Elle apprend la vie et nous enseigne l'envie.
Elle écrit. Avec amour, avec passion, elle trouve.
Les mots qu'il faut.
Elle écrit, elle, le Beau.
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