lundi 4 octobre 2010

On dit que quelques fois, dans la vie, il faut savoir oublier certaines personnes pour avancer. J'ai mis du temps à comprendre ce principe. Je suis passée par l'amitié, l'amour, la pitié puis la haine, avant de trouver ce fabuleux équilibre que je recherchais depuis des mois : l'indifférence.
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Je n'écris pas ici pour moi, mais j'écris pour tous ceux qui, comme moi, ont souffert à cause et pour les autres. Tout finit toujours par changer. On pourrait imager le tout par un prince arrivant au galop sur son cheval blanc, magnifique cavalier sur son beau destrier, sauvant la princesse d'une mort certaine (enculé de dragon). Mais plus simplement, le changement peut se présenter par un vague pseudonyme dur à retenir, une conversation désintéressée sur trois modèles de guitares, une promesse, des marches, un thé.
Et si je te prends la main, tu pars en courant?
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Et ta main dans la mienne. Ma main dans la tienne. Arrêt sur image. Je m'empourpre, tu ne le vois pas, parce que je suis accrochée à toi. Sensation de paix, sentiment que la terre pourrait cesser de tourner : je suis bien. Scène banale dans les rues de Paris, personne ne nous regarde, non. Pourtant, j'ai cette étrange impression que le monde entier a retenu sa respiration pour me voir heureuse, comme libérée.
Je t'ai trouvé?
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J'ai avancé. Tu m'as permis d'avancer. Depuis, j'ai renoué avec mes amis, ceux que ma douleur et mon égocentrisme poussé avaient fait fuir, à juste raison. Depuis, je me sens bien. Je sens le manque, mais un manque sain -si tant est qu'un manque puisse l'être. Je sens l'amour, et je sens le bonheur.
Je sens l'avenir à portée de ma main.

Je ferai de mon mieux.
Promis.

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