Silicone encadré de paillettes dorées, voilà le fond de mes pensées. Ramassis de poubelles déchiquetées, voilà ma raison d'espérer. Penser, espérer, le nid douillet d'un oiseau déplumé, déplumé, des plumes j'en ai laissé, je t'en ai données, petit coeur et grand bonheur, douleur, douleur, sonne petit téléphone, agréable senteur de pomme mêlée au sucre du beignet.
Je sais que ça n'a aucun sens et pourtant je m'en contrecarre le petit pois des mouches qui traversent Hurlevent. Et c'est qu'un début, tout ça. Je n'ai pas bu, ni lu, ni rien d'autre en u, d'ailleurs je n'ai pas fumé non plus. Fumer plus pour déprimer plus, les gosses, c'est ça la vie.
Je dis tout ça mais à vrai dire ce n'est que l'étalage de mes pensées les plus saugrenues - d'ailleurs il faudra que je pense à aller m'acheter deux ou trois bouquins lorsque j'aurai cessé d'etre pauvre comme Archibald. Archibald c'est le nounours que je viens d'inventer, il lui manque un oeil et il est estropié. Vous moquez pas de lui, il a eu un grave accident d'avion.
Belle langue qu'est l'allemand, ma langue a moi aimerait bien se mettre au régime. Pourquoi ? Bah, jme comprends à peu près. Et toi, pourquoi tu comprends pas mes pensées ? Parce que je suis incompréhensiblement lunatique et sûrement que j'aime la cannelle, mon frère. Mais par contre les huîtres tu peux te les mettre bien profond dans l'anus, et les faire remonter jusqu'a l'oesophage, tu vois ?
Ouais, tu vois, tu vois, tu vois. Aujourd'hui, j'ai appris que mon supérieur sautait la boulangère dans les toilettes du magasin, du coup, j'ai mal aux abdominaux à force de rire comme une conne/avoir envie de vomir n imaginant la scène, et la tête du pauvre garçon qui les a vus. J'aurai pas aimé etre à sa place, quoi qu'il en soit, avec un peu de chances elle avait de belles miches et lui une jolie baguette et ils nous pondront plein de petits croissants au miel.
Firine est tombée, la pauvre, j'espère qu'elle n'a rien de cassé. Firine pourquoi, Firine parce que. Parce que quoi, parce que moi. Soliloques monologue incontrolable de l'esprit, couchons sur le papier-clavier des mots sans queue ni têtes, illogiques et syllogisme sarcastique.
Tous les beignets à la pomme sont à la pomme, mon beignet est à la pomme, donc il est à la pomme. Sérieusement, pourquoi j'ai arreté les études de droit ? Avec un syllogisme pareil à présenter, j'aurai été prise de suite, non ? J'ai oublié ma pilule, hier, pas grave, me direz-vous, vu que Popol se tient à distance. Barf, c'pas ça, c'est juste que ça fait mal au bide! Et puis je suis triste, très triste, parce que j'ai vu toute la saison 21 des Simpsons et du coup je m'ennuiiiiiie. Et bientôt un mois. Steph, ça va être chochocacao. Ou chochochochocolat. En tous cas, parano est intéressant dans le sens ou cela convient parfaitement à ma paranoïa aigue.
Sonne, sonne, j'arrive à comprendre, j'arrive à apprendre et à arrêter. Ca fait mal, mais bon, sacrifice il y a toute la vie, la vie est un sacrifice, la mort est un sacrifice, le sacrifice c'est la vie et le sacrifice conduit à la mort. En fait le sacrifice est inutile mais j'ai besoin de me sentir intelligente vu que je suis très conne.
Et maintenant j'aimerais pouvoir regarder JD se faire planter par sa nana comme d'hab mais y a ce temps en trop qu défile pas assez vite et trop vite à la fois, temps que je remonterais volontiers mais sans y arriver.
DEGAGE DEGAGE DEGAGE!!!!!!!
samedi 19 juin 2010
vendredi 4 juin 2010
Troublant doublon et faisons semblant. D'aimer ou de haïr, de mieux aller pour mieux cacher.
Troublant doublon, étrange impression. Tu comprends ma douleur et mon cœur ressens la tienne ; parallélisme invraisemblable et touchantes révélations, je m'ouvre et tu me montres le chemin, par ta force et ta droiture. Toujours, debout, même mal, tu le tais, et tu vas.
Où ? Je ne sais pas. Mais toi au moins, tu y vas, n'est-ce pas ?
Grande force extérieure, ruines fantomatiques à l'intérieur, esprit détruit, comme une ville laissée à l'abandon, aux murs effondrés et aux routes délaissées. Que quelques courageuses âmes viendraient lentement reconstruire. Patience est mère de sagesse, petit scarabée.
Comme une grande sœur, pour moi. Un modèle. Je te voyais de loin, souriants pixels veillant au bonheur de tout un chacun. Puis personne altruiste. Patron. Epaule d'un soir, sur laquelle pleurer pour oublier un départ regretté. Pote. Amie. Amie. Amie. Oui, je te voyais comme quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plus que d'autres. Quelqu'un de plus fort, plus intelligent, plus généreux, aussi. Je te voyais un peu comme une sur-femme, tu vois ? J'aurais tant donné pour n'avoir ne serait-ce qu'une once de ta verve ou ton courage. Petite furie endiablée, en réalité, tu n'es rien de tout cela. Ta vie n'est pas parfaite, je m'en rends désormais compte. Tu n'es pas un cœur sur pattes protégé par une couche de béton armé. Tu es toi et c'est formidable.
Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais malgré tes peurs, tes souffrances et tes refus, refus d'admettre, de parler, tu ne fais qu'avancer, toujours. Je ne t'ai vue que rarement t'arrêter pour regarder vers le passé. Qualité incroyable. Concentré de volonté.
Toujours admirée, c'est vrai. Et, maintenant que nous partageons la même peine, et que je vois la façon dont toi tu la gères, en portant une partie de la mienne lorsque je viens me confier, oui, je t'admire plus encore.
Troublant doublon, étrange impression. Tu comprends ma douleur et mon cœur ressens la tienne ; parallélisme invraisemblable et touchantes révélations, je m'ouvre et tu me montres le chemin, par ta force et ta droiture. Toujours, debout, même mal, tu le tais, et tu vas.
Où ? Je ne sais pas. Mais toi au moins, tu y vas, n'est-ce pas ?
Grande force extérieure, ruines fantomatiques à l'intérieur, esprit détruit, comme une ville laissée à l'abandon, aux murs effondrés et aux routes délaissées. Que quelques courageuses âmes viendraient lentement reconstruire. Patience est mère de sagesse, petit scarabée.
Comme une grande sœur, pour moi. Un modèle. Je te voyais de loin, souriants pixels veillant au bonheur de tout un chacun. Puis personne altruiste. Patron. Epaule d'un soir, sur laquelle pleurer pour oublier un départ regretté. Pote. Amie. Amie. Amie. Oui, je te voyais comme quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plus que d'autres. Quelqu'un de plus fort, plus intelligent, plus généreux, aussi. Je te voyais un peu comme une sur-femme, tu vois ? J'aurais tant donné pour n'avoir ne serait-ce qu'une once de ta verve ou ton courage. Petite furie endiablée, en réalité, tu n'es rien de tout cela. Ta vie n'est pas parfaite, je m'en rends désormais compte. Tu n'es pas un cœur sur pattes protégé par une couche de béton armé. Tu es toi et c'est formidable.
Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais malgré tes peurs, tes souffrances et tes refus, refus d'admettre, de parler, tu ne fais qu'avancer, toujours. Je ne t'ai vue que rarement t'arrêter pour regarder vers le passé. Qualité incroyable. Concentré de volonté.
Toujours admirée, c'est vrai. Et, maintenant que nous partageons la même peine, et que je vois la façon dont toi tu la gères, en portant une partie de la mienne lorsque je viens me confier, oui, je t'admire plus encore.
jeudi 3 juin 2010
Like an Angel. And Angels fall.
Like an Angel. And Angels fall.
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Feelings have deserted me, to a point of no return.
Don't you slip away from me. It's you I live for. Don't you leave. No.
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Je ne sais pas pourquoi, encore une fois, cette envie de partir refait surface. Absence, silence, je ne sais plus gérer cela. Je ressens le besoin d'écrire, écrire pour évacuer, cesser de m'enfoncer. Je glisse, je tombe, je me raccroche à une saillie en pierre. Elle casse, je glisse, je tombe. Toujours. Plus bas. Plus bas, si bas que je ne vois plus la lumière du jour. Je marche dans la nuit lorsque d'autres profitent d'un brillant soleil. J'envie tellement ces autres...
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J'ai mal de te voir mal, et pourtant tu ne parles pas, tu ne me parles pas. C'est là que l'on se rend compte des différences cachées dans les deux sens d'une même relation. Je ne sais plus qui croire ou écouter, et même toi, je ne sais plus quand te croire, te "faire confiance". Alors oui, qui dois-je croire, dis-moi ? Le Toi qui ne me parle plus et sait faire de simples silences les pires des dépressions, ou bien le Toi qui affirme que je Te connais, et pour qui je suis l'amie ?
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Aide-moi, parce que je suis perdue. Je hais cette sensation. Je ne sais plus où regarder pour trouver un peu de réconfort, je ne sais plus vers qui me tourner pour parler, parce que j'ai tellement peur de n'être rien.
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Ce soir encore, je n'ai qu'une envie, crever comme une pauvre merde, une merde qui n'a d'importance aux yeux de personne, une merde qui n'a su retenir de sa vie de merde qu'une seule leçon : on est toujours seul.
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Only Alone, Lonely I'm gone.
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A quoi ça sert de sourire et plaisanter lorsque les larmes sont les seules compagnes de mes nuits ?
-Tu dors ? Bah oui, tu dors.
-Non, jdors pas.
-Pourquoi tu dors pas ?
...
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Parce que je pleure.
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One, two, guess who's coming for you..
Je me demande..
Est-ce vrai qu'après 72h de complète insomnie, le coma n'est pas loin ? Car si c'est le cas, c'est intéressant à savoir... J'en ferai volontiers l'expérience, après tout, entre vivre à demi morte et dormir, à demi vivante, je préfère l'inconscience totale et le sommeil éternel.
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En attendant, c'est l'inverse que j'applique : dormir, le plus tôt possible, même si cela doit briser mes nuits, dormir, en pleine journée, tout le temps, pour rien, pour oublier, pour faire passer l'envie sans voir défiler la vie.
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Three, Four, Better lock your door..
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J'aurais tant aimé être un peu plus douée pour trouver les bons mots. J'aurais tant aimé savoir être là.
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Five, Six, Grab your crucifix..
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Incapacité chronique à supporter la douleur morale. La douleur physique, je la vois passer, je la laisse s'installer. Grande aiguille, coup de poing, morsure, béton ou brûlure, tant pis. Silence. Décès intérieur. Je ne supporte plus la douleur morale. Je ne supporte plus de rester ici. Je ne veux pas partir. Parce que j'ai peur de ce qu'Il fera.
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Seven, Eight, Gonna stay up late..
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Je veux partir. Là où plus personne ne me suivra. Je veux que vous restiez. J'ai peur que tu t'en ailles. Je ne veux pas que tu t'en ailles. Je veux..
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Tu peux venir tout de suite ?
Ouais. Je vais revenir, je vais revenir tout à l'heure. Alors attends-moi, d'accord ?
D'accord.
Je vais revenir. Je suis vraiment désolé.
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Je veux un câlin.
Je veux pouvoir pleurer avec quelqu'un pour me prendre dans ses bras.
Je veux revivre.
Ou alors ne plus goûter au bonheur et crever maintenant.
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Nine.
Ten.
Never sleep again.
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